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Lankaart

29 avril 2009

ANGKOR THOM CAMBODGE

Le Bayon est le temple de la cité d'Angkor Thom, situé au centre du site d'Angkor, véritable cœur de la cité.
Couvrant 10 km², la cité regroupe temples, palais, marchés, places, bains...
En son centre, à l'intersection des routes qui mènent aux quatre portes de l'enceinte, le Bayon. Temple montagne, immense masse de pierre, ce temple unique est constitué de 54 tours décorées de 216 visages souriants qui vous poursuivent partout.

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Foisonnement de pierres, succession de cours, de mini temples, d'arcades, le Bayon n'est qu'un immense enchevêtrement de pierres.
Lieu symbolique par excellence car situé au centre de la cité, on voit bien que chaque souverain a souhaité que son visage soit immortalisé à jamais dans la pierre du Bayon.
D'une structure à l'origine cohérente, on est passé progressivement à un fouillis fabuleux où les tours surgissent des cours basses, où les arcades ont été bouchées pour constituer les bases de nouvelles tours qui surgissent sans aucun ordre.

De la maîtrise absolue, on est passé progressivement au baroque endiablé, puis au désordre, pour finir dans la féerie la plus complète, une transposition minérale du désordre de la jungle environnante.

La confusion est accentuée par la succession des différentes religions : temple bouddhiste, puis hindou, locale, puis de nouveau hindou et enfin bouddhiste.

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Le Bayon possède également deux galeries uniques de bas reliefs du XIIIe.
Ceux de l'enceinte extérieure traitent plus de sujets historiques et de scènes de la vie quotidienne.
Ceux de la galerie intérieure font référence à la mythologie hindoue.

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La délicatesse de ces bas reliefs, la précision des scènes décrites, la richesse des références religieuses et mythologiques font de cet ensemble un livre de pierres à ciel ouvert.
On imagine bien, comme dans nos églises autrefois, le long apprentissage des enfants parcourant ces galeries, l'émerveillement des visiteurs, les célébrations, victoires reprisent dans la pierre.
Cet ensemble contraste avec la profusion sculpturale qui la surmonte, le calme des galeries est un contrepoint au brouhaha du reste de l'édifice
.
 in

DSC04418érale du désordre de la jungle environnante.

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29 avril 2009

LES SONGYES

Les Songyés habitent les régions Katanga et Kasaï au Zaîre sur les rives de la rivière Lomami.
Leur histoire est indissociable de leur voisin les Lubas.

Afin d'évoquer les esprits les masques bifwébé (kifwébé au singulier) sont striés de bandes blanches ou noires qui sont une représentation symbolique de l'antilope bongo et également les passages empruntés par les esprits venus créer les confréries (bukishi) chargé du contrôle politique et social. Ces esprits sont détenteurs des mystères de la vie et de la signification des éléments de l'ordre naturel.

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Selon un mythe des Songyés les stries sont en fait le symbole du trajet des premiers humains nés du ventre originel et leur cheminement long et difficile vers la lumière.
Les stries à double sens symbole d'une naisance toujours renouvelée, en dépit des détours, des obstacles.

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Interprétation multiple, la force plastique des masques et objets rituels, comme les boucliers, reste forte et l'expression de ces visages troublantes.
Les danseurs se produisent avec un costume tressé, un postiche en forme de barbe descendant jusqu'à la taille. Les masques masculins sont surmontés d'une crète, contrairement aux masques féminins.

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27 avril 2009

Château d'AZAY LE RIDEAU, Rennaissance, FRANCE

France, Val-de-Loire, le Château d'Azay-le-Rideau:

le château d'Azay le Rideau fait partie des plus beaux châteaux de la Loire, l'un des fleurons de l'architecture de la Rennaissance en France.
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Le premier château médiéval d'Azay fut construit aux alentours de
1119 par l'un des premiers seigneurs du lieu, Ridel (ou Rideau) d'Azay, chevalier de Philippe Auguste, qui édifia une forteresse défensive censée protéger la route entre Tours et Chinon. Mais il fut brûlé par Charles VII en 1418 lorsque le roi, de séjour à Azay sur la route de Chinon, est provoqué par les troupes bourguignonnes qui occupent la place forte.

Le domaine est acquis à la fin du XVe siècle par Martin Berthelot, maître de la chambre aux deniers du roi, qui le cède à son fils Gilles. Le château actuel fut donc bâti entre 1510 et 1528 par le maire de Tours et trésorier du roi François Ier, Gilles Berthelot et par sa femme, Philippa Lesbahy. Il s'agit d'un des chefs-d'œuvre de la première Renaissance.

En juin 1528, le roi confisque le château inachevé.

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En 1791, le château "abandonné et très dégradé" est vendu par Henry de Courtemanche au marquis Charles de Biencourt, maréchal des camps et armées royales, député de la noblesse aux États Généraux de 1789, puis de la Constituante, dont les descendants le conserveront un siècle.

Il lui donne son aspect actuel en procédant à de profonds changements intérieurs et extérieurs.

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Décrit par Balzac qui vint y déjeuner une fois, comme « un diamant taillé à facettes serti par l’Indre », Azay-le-Rideau est l'un des châteaux les plus célèbres de la Loire. Relativement petit, le corps de logis s'articule en un corps principal et une aile en équerre, quadrillés de bandeaux horizontaux, entourés par l'Indre et par un parc boisé. Chaque angle est pourvu d'une tourelle. Le centre du bâtiment est désigné par l'entrée monumentale, ainsi que par l'escalier d'honneur à rampes droites qui dérègle le rythme des fenêtres : il dispose en effet de trois étages de baies jumelées formant des loggias et un fronton ouvragé, décalés par rapport au réseau des fenêtres du reste de l'édifice. Cet élément à grande valeur décorative est composé de plusieurs ornements à la mode italienne : colonnes, pilastres, coquilles, médaillons, etc.

La porte d'entrée, semblable aux arcs de triomphes romains est orné des initiales de Gilles Berthelot et de sa femme, tandis que la partie inférieure des baies est décorées de la salamandre et de l'hermine, en référence au roi François Ier et à son épouse Claude. Le plafond de l'escalier, quant à lui, est sculpté de portraits antiques.

Mais cette inspiration italianisante alterne avec des références féodales devenues éléments de décor: Ainsi, on observe la trace d'un chemin de ronde sur les murs extérieurs ou encore des mâchicoulis sur les toits. Tout cela mêlé à un vocabulaire plutôt galliniste : Les hautes toitures, ornées de poivrières effilées et de longues lucarnes.

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Les Jardins

Les jardins actuels ont été profondément réaménagés au XIXe siècle par les Biencourt, qui les redessinent en un grand parc paysagé. Au sud et à l'ouest, ils sont dotés de deux miroirs d'eau dans lesquels se reflètent les façades.

De nombreux hôtels et chambres d'hôtes sont disponibles dans la région. Blois et Amboise constitue de bons choix pour rayonner pendant 3, 4 jours le long de la Loire et visiter les nombreux châteaux de la région. Des vols en Montgolfière sont aussi possible pour découvrir les châteaux.

27 avril 2009

Château de CHAMBORD, Rennaissance, FRANCE

France, Val de Loire, Château de Chambord:

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Le château de Chambord est l'édifice emblématique des châteaux de la Loire, résidence de François Ier, et de Léonard de Vinci à la fin de sa vie, il est l'un des monuments les plus visités de France.

L'apparence extérieure du superbe château de François Ier à Chambord évoque les châteaux forts, avec ses murs épais son donjon et ses tours d'angle aux toits coniques. Mais le parallèle s'arrête là, Chambord est l'exemple même du château rennaissance fait pour recevoir, vivre et chasser.
L'édifice est décoré d'ornements en pierre dans le style de la première renaissance et possède le plan intérieur le plus original des châteaux français de cette époque prolifique.

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Conçu par l'architecte italien Domenico da Cortona, influencé par les conseils de Léonard de Vinci, nottament pour l'escalier à double révolution, mais aussi pour l'élaboration du toit. Car là réside l'un des spectacles fantasmagorique les plus étrange de la renaissance européenne. Le spectacle de toutes ces cheminées, de ses toits et de ses tours en ardoise est unique.

Le Château est implanté au coeur d'une immanse forêt, le domaine de Chambord, propre à la chasse en son temps et aujourd'hui à la promenade.

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